OZ,
feuilleton atypique
A la différence d'un feuilleton "classique"
qui met souvent en avant les rapports hommes/femmes (qu'ils soient sociaux,
professionnels ou amoureux), cette série dépeint le quotidien
d'hommes très différents mais dont le seul point commun
est d'être enfermés dans un même lieu clos et dont
les seuls rapports sont des rapports de force.
Les tensions internes qui se créent entre les différents
clans (aryens, musulmans, homos, mafieux, latinos, noirs...) vont bouilloner
jusqu'à l'éclatement final (Episode "Parties de Dames).
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Malgré
tout, parmi ces hommes, se distinguent certains qui, malgré les
préjudices que cela peut leur coûter, montrent leurs faiblesses.
Tobias Beecher d'abord qui, en arrivant à Emerald City, se conduit
comme une personne civilisée. Il déchente vite lorsqu'il
se rend compte qu'ici, c'est le plus fort et le moins sensible qui fait
la loi. Plus ambigu, Kareem Saïd sait se faire respecter mais le
jour où il éprouve des sentiments pour une femme blanche,
ses compagnons le font redescendre de son pied d'estal. Même Vernon
Schillinger, le plus cruel de tous, devient vulnérable lorsque
son fils arrive en prison.
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Chris
Keller, quand à lui, profite de la faiblesse de Beecher pour obtenir
sa confiance et mieux le trahir ensuite mais, plus tard, c'est Keller
qui dévoilera son côté humain en tombant amoureux
de Beecher.
Pour survivre dans la prison d'Oswald, il faut donc totalement cacher
son humanité pour avoir l'air fort et respectable. Un seul signe
de sympathie, pitié, amour, gentillesse... peut devenir très
préjudiciable ! |