Résumé
(Par Jean miX.L.) :
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Cyril
O'Reily, le frère de Ryan, arrive à Oz et est immédiatemment
violé par Schillinger. Ryan essaie de le tenir à l'écart
d'Oz en s'arrangeant pour que Cyril soit envoyé au "trou".
El Cid dit à Alvarez que la seule façon pour lui de rester
dans la bande est d'arracher les yeux à un gardien : Rivera. Nappa,
le nouveau leader des Mafieux, veut qu'Adebisi soit puni pour avoir violé
Peter Schibetta. Robert Sippel, un prêtre catholique qui a passé
10 ans à Oz pour attouchements sur un mineur de 14 ans est relaché
tandis que le Poète est réincarcéré... |
Analyse
(par Mad_Dog) : |
Après
la fin de certaines story-lines dans l'épisode précédent,
celui-ci ouvre quelques possibilités avant l'épisode final,
par l'insertion de personnages dont les rôles seront essentiels
pour le final:
-Robert Seappel, un prêtre condamné pour pédophilie,
qui semble vouloir expier son crime.
-Antonio Napa: Le nouveaux mafioso de service, qui prend la place des
Schibetta
-Keep Kelly Jahra: un sorcier vaudou qui semble manipuler Adebisi.
Enfin, l'épisode final parlant d'évasion, Augustus Hill
questionne chaque pensionnaire de Oz pour trouver un moyen de sortir.
(Ne pas manquer ce passage délirant où il demande à
Schillinger combien ça lui couterait de s'auto-envoyer par la poste!)
Sinon, le thème qu'il aborde dans cet épisode reste: "Les
animaux sauvages et domestiques" et des comparaisons entre le monde
animalier et le monde carceral.
-Tout d'abord par rapport à la nyctalopie de certains animaux,
ce que, précise Hill, il n'aimerait pas avoir. La séquence
d'après se finissant sur le viol hors-champ du frère d'O'Reilly
(NB : on comprend pourquoi !...)
-Ensuite, la comparaison entre les pensionnaires de Oz, et les poissons
rouges, ce qui nous fait sourire ironiquement. (Emerald City et ses cages
de verre, pouvant être comparer à un gigantesque aquarium!)
Ainsi que la pensée des poissons rouges ayant l'impression d'avoir
les mêmes sentiments toute leur vie, pouvant faire penser à
l'extension et à la monotonie dans les prisons. Dommage que ce
thème ne soit pas énormément exploité.
-Mais, là, où la réflexion deviens interessante,
c'est lors d'une partie qui doit à peine durer plus de 10 minutes,
où il précise que dans les documentaires vus à Oz,
on voit les animaux se bouffer entre eux, et très rarement s'entraider
par pure gentillesse. S'ensuit, donc, une scène où chaque
prisonnier se cotise pour que le petit fils de Rebadow, atteint d'une
leucémie, vive ses derniers jours dans un lieux paradisiaque. Lorsque
Kenny Wangler demande à Adibisi pourquoi ils ne peuvent pas voler
l'argent récoltée par le vieux Rebadow, celui-ci lui répond:
"Parce que parfois il est bon d'être humain."
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