Il est vrai que cette Saison 2 d'Oz n'offre pas la même façon de voir les choses. Si dans la saison1 chaque épisode tournait un peu en lui même, les épisodes de la saison2 semblent s'insérer dans un "grand tout" et disséquer les épisodes un par un devient de plus en plus difficile. Toutefois une thèmatique semble rester, même si elle se mêle au scénario d'une façon moins visible. Ici, on peut axer, comme Augustus notre regard sur:
La famille:
Car une bonne partie des liens familliaux semblent être examinés, même si le rapport semble lointain au premier coup d'oeil:
-Commençons par la maternité, et le rapport mére-fille ou mére-fils. Elle est abordé (assez rapidement ceci-dit) sous deux formes. D'un côté la vision d'un fils sur sa mère (Kenny Wangler) dont il ne veut pas qu'elle sâche qu'il à échoué. D'un autre côté l'évocation du rapport malsain que Shirley entretenait avec sa fille. Un rapport tellement malsain qu'il semble se prolonger après l'infanticide qu'elle a commis.
-On y parle aussi des rapports entre frère, vis à vis des services qu'ils peuvent se rendre entre eux. Là, aussi, d'un certains point de vue on voit un frère couper court au service que l'autre lui avait demandé, afin qu'il puisse rentrer dans le rang et avouer sa faute (NDLR : Leo Glynn et son frère). Et d'un autre point de vue, on voit un frère demander l'impossible à celui qu'il était censé protéger, allant jusqu'a engager son exclusion de la société.
-Enfin, le rapport mari/femme qui est assez souvent évoqué, et encore une fois, par l'absence et la mort de l'autre. Soeur Peter Marie trouvant un prisonnier ayant été témoin du meurtre de son mari, Tobias Beecher découvrant que sa femme s'est suicidée et le Dr Gloria Nathan dont le mari sera victime de la jalousie dévorante d'O'Riley.
Dans l'ensemble, une grande partie de l'épisode continu d'emboîter des événements les uns dans les autres afin de mener vers quelquechose de plus grand. Seule l'histoire du Poète à Oz semble se terminer, sa libération ayant effectivement lieu. Ainsi, l'on voit Keller se rapprocher de Beecher, sans vraiment que l'on sâche s'il s'agit d'une ruse ou autre, certains prisonniers veulent s'enfuir de Oz, Saïd recherche toujours des prisonniers à défendre, Shirley semble vouloir séduire les hommes de la prison....
On pourra néammoins retenir cette discution entre Mc Manus et le sénateur Devlin, d'où il ressort que la société se fiche royalement du sort des individus en prison du moment que la vie soit belle à l'extérieur. Une réflexion qui peut s'imposer à tout un chacun sur les revers d'une politique ultra-sécuritaire ou répressioniste à l'extrême.