Le thème de cet épisode est le mensonge. Mais, à vrai, dire, ce n'est pas vraiment ça qui nous intéresse. Ce qui motive cet épisode est de savoir ce qui s'est réellement passé lors des émeutes d'Emerald City, et par le biais du personnage de l'avocat Dean Alvah Case, de donner un point de vue sur la santé mentale et physique des personnages et sur ce qu'ils sont devenus depuis l'assaut donné par les forces de l'ordre.
De ce point de vue, cet épisode est une conclusion de ce qu'il s'est passé dans le final de la première saison, certains personnages ont succombés ( Ross et Eugene Dobbins, le violoncelliste) et doivent apprendre à partager des cellules avec les autres pensionnaire des autres quartiers d'Oswald (ce qui se passe plutôt mal pour eux) comme des poissons hors de l'eau : Adebisi à complétement disjoncté suite à son sevrage, Wangler subit des états de manque perpétuels, Saïd est tombé de son piedestal et Père Mukada à perdu sa foi en les êtres humains. Mais, comme d'habitude, c'est Beecher qui fera la pire saloperie, un acte qui est à la mesure de la folie du personnage, qui, au lieu d'obeïr (comme il était contraint dans les premiers épisodes) de se protéger, ou de se rebeller (il aurait pu juste se battre contre le butor d'en face...) il se venge sur son adversaire en lui sectionnant une partie du pénis avec les dents après lui avoir fait croire qu'il se soumettait.
Le point de vue de l'avocat permet aussi de remettre les personnages en place, et d'amender Saïd, O'Reily (qui une fois de plus arrive à tirer partie de son interrogatoire avec l'avocat. A noter que celui ci se passe mieux que dans le deuxième épisode de la première saison.) et tout le reste, tout en replacant le gouverneur face à sa faute et de réouvrir les portes d'Emerald City. Cet épisode est plutôt à tout considéré comme une seconde fin de la première saison, plus que le début d'une nouvelle. Une fin, plutôt optimiste... étrange, non?