Résumé
(Par Jean miX.L.) : |
Saïd,
revigoré, exclu Huseni Mershah qui ne lui a pas prêté
main forte alors qu'il était à deux doigts de mourir et ordonne
aux Musulmans de rejetter Huseni Mershah. Impressionné par le pouvoir
de Saïd, Groves décide de tuer Glynn mais il échoue et
tue un gardien à la place. Condamné à mort, Groves
choisit le peloton d'exécution. Pendant ce temps, Schibetta continu
d'être nourri de verre pilé par O'Reilly et Adebisi et finit
donc par avoir une hémorragie. Beecher, transformé par la
vie en prison, obtient finalement sa revanche contre son ennemi juré
: Schillinger. |
Analyse
(par Mad Dog) : |
Dans cet
épisode, un résumé permettait de recentrer un peu
la série. Et à défaut d'avoir un thème pour
cette épisode, le recentrage en est la
principale ligne directrice. Ici, tout est annoncé pour arriver
à la fin de la saison (qui compte 8 épisodes, rappelons-le...).
On y voit, donc, ici un Kareem Saïd plus noir, plus engagé
que dans les épisodes précédents, montrant ici la
stature charismatique que son personnage d'Imam "non officiel"
d'Oz avait un peu effacé. Déjà, par la façon
dont il va punir une personne qui l'a trahit, allant jusqu'a ce qu'il
meurt.... sans le tuer, justement.
Cet épisode permet de faire évoluer les personnages en vue
des fins que Tom Fontana avait prévu pour eux. Le psychopate, Donald
Groves, va se faire exécuter (ce qui n'était pas une grande
surprise si vous avez vu attentivement le générique...)
mais, pas comme on le pensait, ni pour les raisons auquelles on pensait.
Toujours est-il qu'il est devenu l'un des personnage que nous avons de
la peine à voir partir. Son côté naïf et bizarre
avait rendu ce fou plutôt attachant (là où il paraissait
plutot le contraire dans le pilote...)
Tout se met donc en place, mais par une vision psychologique des personnages,
(illustré par le cube où se trouve Augustus Hill, avec son
kaleïdoscope issu d'images de la saison...) Kareem Said qui prend
de l'importance, les autres prisonniers qui commencent à avoir
peur pour leur
peau (et la façon dont O'Reilly et Adebisi fomentent les coups
dans la prison) les matons qui deviennent de plus en plus violents, ou
de plus en
plus inexpérimentés et maléables (par Saïd,
justement...), McManus qui s'énerve littérallement, son
projet de "Cité d'Emeraude" montre ici ses
failles et la façon dont le pouvoir qu'il croyait avoir sur les
prisonnier se montre défaillant. L'épisode réussi
à montrer aussi une courte histoire
sur un prisonnier violoncelliste et la façon dont sa sensibilité
va être détruite (au propre comme au figuré...)
A noter qu'il s'agit la du troisième personnage qui était
un "oppressé" dans cette série, après Beecher
et Husenih Mershah, montrant que la prison au lieu de rééduquer,
change l'être humain d'une façon des
plus inhumaine. Ce dernier ce suicide, l'autre se terre (et deviens une
sorte de sous-fifre) quant à Beecher....
Après avoir cassé la gueule de Schillinger, et face à
la revanche de ce dernier, Beecher deviens de plus en plus violent. La
scène finale est proprement frappante, à tel point que l'on
peut croire à
un fantasme de Beecher. C'est vrai, Schillinger seul comme une proie isolée,
(sans aucun aryen dans les parages) Beecher s'y prend comme il faut,
sans maladresse, comme un coup préparé, les autres détenus
l'acclame... un peu comme s'il rêvait de ce qui allait arriver.
Mais, le fait que ce soit la
dernière scène nous fait comprendre qu'il l'a réellement
fait. Et ce même si l'on se dit que c'est mérité après
tout ce qu'il a enduré, il est devenu un
etre violent.
D'où l'échec démontré d'Em city.
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