05. Straight Life Vivre Sainement
Scénario : Tom Fontana
Réalisation : Leslie Libman & Larry Williams
Première apparition : Ronald Pokelwaldt, Scott Ross
 
Décédés : Markstrom
Résumé (Par Jean miX.L.) : L'infiltration de drogues à Oz a atteint des niveaux sans précédent et les efforts de McManus et Glynn pour enrayer le trafic sont dans une impasse. Malgré le bouclage d'Emerald City, la drogue continu à s'infiltrer. On soupçonne alors les prisonniers de corrompre les gardiens...
Analyse (par Mad Dog):

Encore une fois le thème central de cet épisode, la drogue, est très bien exploité et par tous les bouts, seulement ce thème était déjà très présent depuis le départ de la série, les auteurs n'ont eu qu'a réaccentué ce qui apparaissait déjà dans les épisodes: Beecher se shootant de plus en plus pour échapper à sa vie de merde, (d'ailleurs, on ressent une très légére évolution du personnage esquissé dans l'épisode) les petits accords entre Heely et O'Reily, et les trafics entre Schibetta et Adebisi, leurs arrangements, leurs coups en douces, et le lynchage d'un agent qui tentait de les infiltrer, qui d'ailleurs aurait gagné à être plus dramatique, puisque même si on ne se doutait pas de ce retournement de situation, la mort du personnage n'émeut pas (pourtant c'était un personnage qui était là depuis le début de la série...)
On y montre aussi la façon dont les matons passent la drogue, la façon dont certains d'entre eux sont "invités" à faire ce genre de truc, (enfin, même si ce ne sont que des cigarettes...) les groupes de discussions sur la drogue, et bien entendu les effets sur les personnages qui en prennent.
Mais, l'épisode en profite pour montrer des rapports entre des personnages pithoresque qui n'avaient rien à voir entre eux. Le psychopathe de la prison (Donald Groves) qui initie Alvarez au LSD liquide, (lequel part dans un bad-trip total d'ailleurs.) et l'homme qui voit Dieu (Rebadow) qui discute avec Kareem Saïd, réussissant le tour de force de le psychanalyser et de lui faire comprendre qu'il se ment à lui même. D'ailleurs, ce passage, ainsi que les problèmes de santé de Saïd, sont les seuls qui ne sont pas lié de près ou de loin à la drogue (à moins que l'on considère que la "drogue" de Saïd est sa religion...)
Cet épisode fait aussi apparaitre un nouveau personnage, un dealer, qui est tout aussi bien une connaissance de Schillinger qu'une connaissance de Doris, et qui à l'air d'être un sacré enfoiré (de surcroît...) et fait disparaître ce salopard d'Heely.
De plus, l'épisode joue une nouvelle fois sur des effets de longueur, (ce que j'appelle la fameuse "longueur Oz" qui fait que lorsqu'on a l'impression que l'épisode est fini, on est encore loin d'avoir tout vu.) pour montrer les délires et les bad-trips des personnages (ainsi que l'impression qu'a O'Reily de tourner en rond dans sa cage lorsqu'il est parqué au trou.) De plus, ma fatigue au moment du visionnage de cet épisode a accentué les images qui ont pris une force assez effrayante à la fin de l'épisode, et dans le genre "trip nauséeux", j'avais presque l'impression de me regarder un des passages les plus noirs de Trainspotting. Décalant.

Note : C'est dans cet épisode que l'on apprend que le therme argot qui désigne la drogue est "tits" (téton en français).
On assiste également à une très belle scène entre Beecher et sa mère lorsqu'elle se rend compte qu'il est drogué.
Citation d'Augustus Hill : "Amérique, tu ne te débarrasseras jamais de la drogue sans soigner la souffrance"