Samedi 13 février, à Lyon, le Ninkasi Kao recevait à nouveau Kiko, l'auteur de l'excellent album techno Slave of my mind, à l'occasion de la nouvelle soirée Destructuré.

Pour commencer la soirée, le DJ PH neutre était charger de chauffer la salle avec l'assistance d'un percussionniste avant de laisser la main à Gregor Tresher qui nous a gratifié d'un set techno efficace agrémenté de transitions et effets placés aux bons moments.

Arrive l'heure du live de Kiko, attendu par beaucoup de monde. Le concert est aussi bon que ses albums même si je suis surpris que certains morceaux soient présentés dans des versions plus minimales que sur les albums alors que les versions originales sont suffisamment dancefloor pour très bien passer tel quel en live.

Au cours de la soirée, les organisateurs avaient prévus quelques animations. Ainsi, par moment, on pouvait se retrouver nez à nez avec un reptile de 2 mètres de long qu'un charmeur de serpent trimballait en plein milieu du public. Plus tard, des échassiers dansaient sur scène dans des tenues assez kitsch et, enfin, un adepte de cuir ayant trop mangé épicé crachait du feu pendant la prestation de Kiko.

Si l'idée d'animer la soirée de la sorte est tout à fait honorable, l'attention musicale était détournée puisque 90 % du public s'est arrêté de danser pour admirer le cracheur de feu alors que, au même moment, Kiko jouait un morceau pourtant extrêment puissant.

Sans surprise, Kiko termine son live avec son tube Slave of my mind et enchaîne en tant que DJ cette fois avec des morceaux tout aussi bon avant de redonner la main à PH Neutre pour clôturer la soirée.